Je vous partage ce moment d’humour et d’émotion autour d’un concours de crèpes organisé par deux bigoudènes gardiennes de la recette ancestrale de la crêpe suite au décès de leur sœur aînée. Il faut trouver lui trouver un héritier. Trois candidats de renom vont s’affronter et tenter de cuisiner la meilleure crêpe.
Ma grand mère n’était pas bigoudène mais gallo du pays d’Ille et Vilaine. Elle maitrisait la galette traditionnelle à la perfection et la cuisait directement dans sa cheminée.
After their sister’s death, two Bigoudens, keepers of the ancestral crepe recipe, organise a Great Crepe Contest to find their sister’s heir. Three candidates will clash and try to cook the best crepe.
My grandmother was not Bigouden but Gallo from Ille et Vilaine. She mastered the traditional galette to perfection and cooked it directly in her fireplace.
Les bigouden(ènes) ont un fort caractère
En 1675, la révolte des Bonnets rouges a beaucoup marqué le pays. Elle n’est pas née ici, mais y a été très active. Elle a démarré localement avec l’assassinat du seigneur de Combrit, Nicolas de Kersalaun, mort sous les coups des paysans dans l’église de Combrit, après la grand-messe du dimanche matin. Il n’y a qu’en Pays bigouden que des clochers ont été décapités par Louis XIV ! Sous la Révolution, Lambour s’est détaché de Pont-l’Abbé en élisant son propre maire, un paysan, en 1790. En 1847, année de grande famine, les habitants de Lambour, encore eux, se sont élevés contre la pénurie de céréales. Ils ont empêché l’embarquement des grains dans les bateaux de commerce. Il y a eu aussi les grandes grèves de 1905 de tous les corps de métier, lancées par les brodeuses. 600 grévistes ! Les femmes sont aussi à l’origine des manifestations en 1926 à Pont-l’Abbé, où les sardinières qui travaillaient dans les conserveries, sont venues manifester. La femme joue un grand rôle en pays Bigouden. Les commerces de Pont-l’Abbé et des autres localités étaient majoritairement tenus par des femmes. En milieu rural, elles travaillent autant que les hommes. Dans le monde marin, elles ont joué un rôle déterminant car les hommes étaient souvent absents (ou morts). À toutes les époques, dans tous les milieux, les Bigoudènes ont dû faire face. Avec courage et détermination.
La coiffe bigoudène
Contrairement à une légende répandue, faisant de la taille de coiffes une réponse aux clochers coupés lors de la révolte du Papier-timbré (XVIIe siècle), la coiffe bigoudène n’est devenue haute qu’au XXe siècle, notamment dans l’entre deux guerres où elle gagne un centimètre par an. Elle ne commence sa croissance en hauteur qu’à partir de 1920. La hauteur maximale de la coiffe est atteinte au sortir de la Seconde Guerre mondiale, date à laquelle le costume breton devient démodé. La coiffe haute est une coiffe de cérémonie : la coiffe de tous les jours (hors deuil), portée pendant les travaux quotidiens, est le vouloutenn, en fait un simple ruban de velours noir autour du peigne et derrière lequel on dissimulait le chignon.
Mignon et… pédagogique !!! Merci beaucoup 😉 🙂
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Tregarez et Bloavez mad en ho ti 😉
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Je veux bien la traduction… merci 🙂
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Merci et bonne année chez vous! 😀⚓
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Oh c’est joli en breton ! merci
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J’ai bien rit en pensant fortement à Top chef… Merci beaucoup !
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Oui. J’ai bien aimé le décalage entre la sophistication et la simplicité. 😉
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Rien de mieux qu’un peu d’huile… de coude 😉
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J’ai aimé quand elle crache celle à l’huile d’olive.
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