Le green washing consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. Souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Pour redorer leur image de marque, elles dépensent dans la communication « verte »pour « blanchir » leur image. Elles vont, par exemple changer leur identitité visuelle (logo et couleurs) pour verdir leur image sans investir dans la réparation réelle des dégâts écologiques inhérents à leurs activités. La marque finance des projets de reforestation, de compensation de ses émissions, ce qui lui permet de communiquer dessus mais cette stratégie est destinée à rassurer les clients qui ne fait que camoufler la contribution de la marque au dérèglement climatique. Elle ne permet en rien une action durable en faveur de l’environnement, qui nécessite une transformation bien plus globale et ambitieuse.
« Il y a un an, j’ai pris la décision de démissionner de mon poste de Consultante pour donner du sens à mon quotidien professionnel. Car, concevoir des stratégies publicitaires pour des produits que je trouve inutiles et polluants a abimé ma conscience écologique et a fait naître en moi un sentiment de futilité́… Le greenwashing me fait même douter de la démarche RSE des entreprises que je perçois comme une façon de s’acheter une conscience, ou de juste faire face à une obligation légale. Je refuse de donner bonne conscience aux entreprises qui retardent des prises de décisions stratégiques, éthiques et environnementales ». Jeune femme, consultante média digital en agence publicitaire
Le secteur de l’automobile est notamment touché par le greenwashing avec le concept de la « voiture propre ».
« Les engagements internationaux laissent la Terre sur la trajectoire d’un réchauffement de 2,6°C, un résultat « pitoyablement pas à la hauteur », Simon Stiel, nouveau patron de l’ONU climat, nouveau secrétaire général de l’UNFCCC, pour Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, appelle à cesser le « greenwashing », alors que 2022 a déjà vu se multiplier les catastrophes climatiques : inondations dramatiques comme au Pakistan, sécheresses, canicules ou feux de forêts.
Que faire alors?
Un Observatoire indépendant de la publicité (OIP) a été mis en place par des ONG pour dénoncer cette pratique déloyale qui mine les efforts des organismes réellement engagés dans une démarche environnementale et responsable, et trompe les consommateurs. L’ADEME et l’ARPP (Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité, ancien BVP) travaillent conjointement pour limiter l’utilisation abusive des arguments « verts » dans les publicités.
Allez sur les marchés et repérez les paysans Bio vraiment locaux que vous pouvez visiter et qui ont bonne réputation! Faites réparer, achetez du deuxième main. En gros agir contre le green washing est agir contre la propagande industrielle qui a pour but de vous vendre quoiqu’il en coûte de nouveaux produits en déviant le langage. Cela passe par le boycott de nombreux produits connus pour leur nuisance environnementale et vendus à grande échelle.
Difficile de se retrouver dans tout ça. Je vous joins deux guides afin de repérer les appelations qui portent à confusion et aider à choisir en magasin. Repérez aussi pour les produits « Bio » et « Verts » (ceci est valable pour tous les produits alimentaires) le prix au KG et le prix à l’unité. Regardez aussi le % de matières réelles; Exemple le lait d’avoine Bio possède entre 9 et 11% d’avoine en super et hypermarché. Il peux aller jusqu’à 16% en magasin spécialisé Bio sur une marque qualitative avec parfois un prix équivalent, voire moins cher.
Pigraï ' Flair / La culture a du sens 
Merci beaucoup pour les liens, à diffuser à fond, très bonne soirée 🙂
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Merci. Cela devient complexe de s’y retrouver mais nous ne pouvons anéantir ce système que si nous luttons tous contre lui.
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De toutes les manières ce système s’écroulera de lui-même, rien n’est éternel… comme dit une amie (très sage !), en attendant boycottant les vilains et éclairons nos lanternes, très bonne journée à vous 🙂
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Rien n’est éternel et surtout pas l’humain. Pour nous nos petits enfants j’ai bien peur que le système ne s’écroule trop tard mais comme on ne peut pas vivre dans la peur poser des actes à notre niveau nous aide à la tenir à distance.
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Passionnant cher Alan encore une fois et qui renforce notre posture d acheter moins possible sinon d occasion ou maraichers, épiciers, fermiers bio.. ne plus prendre l’avion, voter pour les candidats qui ont une vraie démarche sociale et écologique mais comment convaincre famille amis collègues c est ce qui est décourageant je diffuse tes articles… Toutes ces petites graines que je te remercie de semer finiront bien par éclore ds quelques cervelles 😉
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Merci de diffuser ces articles. La nouvelle génération de moins de 30 ans est vraiment consciente des enjeux sauf cas hyper conditionnés et Kékés.
Elle se prépare à des changements majeurs et des décisions radicales pour l’avenir. De toute manière, il n’y aura plus le choix
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Merci Cécile pour ton commentaire. Je pense que nous allons avoir de très sérieux dégâts climatiques dans les 5 ans qui viennent et que le système économique, social va connaître des changements majeurs au niveau mondial dans les 10 ans max. Sans ces bouleversements les gens continuerons comme avant. Le changement sera mondial.
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