Marcel Marceau / Le silence est d’art

Quand on est inspiré par Hugo et Chaplin, le destin peut être grand. Marcel a été habité par le silence toute sa vie. Il l’a enseigné à des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale pour leur sauver la vie. Parfois le silence est d’or dit-on. Oui mais là, c’est du grand art. Faire rire et émouvoir, nous faire comprendre les divers aspects de l’humanité, comme à travers ce magnifique « fabriquant de masques » (The maskmaker). Un danseur du silence qui inspira Mickael Jackson pour son Moonwalk. Un résistant dans une période trouble et dangereuse très inspirant pour nos temps incertains. Un poète qui nous questionne par des gestes simples. Un clown triste et drôle à la fois. Un humain comme nous tous, d’ombre et de lumière.

Alan Mabden / Pigrai’Flair-La culture a du sens / Jeudi 18 Novembre 2022

Marcel Marceau performing at Ohio University 02-16-1968
https://youtu.be/6IS-zg5-5NM
https://youtu.be/OLpWaicALjg
https://youtu.be/HYGcXcX6LMI
https://youtu.be/qy9LS-iGwfY
https://youtu.be/de1dKVVP6aI

Biographie

Marcel Marceau, nom de scène de Marcel Mangel, est né en 1923 à Strasbourg dans une famille juive polonaise. En 1942, il rejoint la résistance sous le pseudonyme de Marceau, qu’il emprunte à un vers des « Châtiments » de Victor Hugo :

« Et Joubert sur L’Adige, et Marceau sur le Rhin. »

Après-guerre, il se destine au métier de comédien, à l’instar de Charlie Chaplin, qu’il vénère depuis l’enfance. Fraîchement installé à Paris, il intègre la troupe de Charles Dullin, puis fait la rencontre décisive du mime Etienne Decroux, qui l’accueille dans sa troupe. Marceau a vite fait d’atteindre le sommet de son art et accède à une notoriété internationale grâce à son personnage Bip, qui voit le jour au Théâtre de Poche, le 22 mars 1947.

En 1955, il s’envole pour les Etats-Unis. La tournée, initialement prévue pour durer quinze jours, s’étend sur six mois. Broadway lui fait un triomphe, la presse américaine l’encense. Encore quelques années, et ce sera au tour du Japon de le sacrer « trésor national vivant ».

Mais Marceau ne veut pas seulement faire carrière. Il désire une postérité. En 1978, il fonde sa propre école de mimodrame dans les sous-sols du théâtre de la Porte Saint-Martin, où se pressent des élèves venus du monde entier. Prospère durant une vingtaine d’années, l’école amorcera cependant un déclin irréversible à partir des années 2000, jusqu’à sa fermeture définitive en 2005. Le 7 octobre de la même année, Marceau, âgé de 83 ans, donne une ultime représentation au Grand Auditorium de Caen, avant de s’éteindre deux ans plus tard, le 22 septembre 2007.

Résistance / le film sur Marcel Marceau

https://youtu.be/B48hwisZvEI
https://youtu.be/MrFW5FwwkfI

8 commentaires

  1. Oups ! Du cafouillage dans mon commentaire ! ( si tu veux bien supp le trop)… Et puis pendant qu’on y est. J’ai trouvé une coquille dans ton texte : « , à l’instar de Charlie Chaplin, qu’il révère depuis l’enfance »… qu’il vénère, je suppose ( mon phone m’en fait souvent des comme çà) 😉
    En tt cas MERCI 🙏

    Aimé par 1 personne

    1. Merci Ben. Oui j’ai trouvé intéressant et même important de présenter cet homme qui a d’abord été un résistant dans l’horreur nazie. J’ai aussi pensé en faisant ce post à Roberto dans » la vie est belle ». Comment résister en gardant la bonne humeur et en restant positif. Chaplin, Begnini et Marceau sont des artistes émouvants et drôles qui nous font comprendre que la vision que l’on a des évènements dépend de soi et de sa capacité à être creatif, pragmatique et centré.
      Bon week-end à toi cher Ben.

      Aimé par 1 personne

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