Cette BD, qui fait suite au sublime roman graphique » Le Port des Marins Perdus« paru en 2016 et couronné de succès, est écrite par Teresa Radice et dessinée par son compagnon Stefano Turconi.
J’ai aimé l’histoire de ces filles dites « légères » au cœur d’or, leur solidarité, leur féminité, leur humour et celle de Tane, le doux colosse Maori qui va devenir un temps leur protecteur pour être à son tour protégé par elles et leur cohésion. C’est une histoire d’amour au sens large, de choix de vie au delà des conventions et de la (fausse) morale que concluent très bien les dernières pages de ce livre. C’est aussi un bel ouvrage aux allures de journal intime et de carnet de bord superbement dessiné en ligne claire et mis en valeur par une belle peinture, souvent intimiste avec ses clairs obscurs, illustrant bien cette ambiance de ce 19e siècle.
Alan Mabden / La Culture a du sens – Pigraï Flair
L’histoire
Plymouth 1810. Il y a deux adresses que tous les marins se doivent de connaître. Pour bien manger, c’est à l’Albatros qu’il faut aller. L’auberge est tenue par les sœurs Stevenson, les filles du célèbre capitaine. La cuisine y est excellente et l’ambiance particulièrement enjouée mais pour des envies plus charnelles une visite au Pillar to Post est de rigueur. Cet établissement de classe est doté d’un personnel dévoué qui saura vous faire oublier vos longs mois en mer. Même si Rebecca n’est plus là, ses héritières ont su conserver et cultiver la même qualité et prévenance que l’illustre tenancière.
Un jour débarque un doux géant tatoué Maori dénommé Tane, fraîchement débarqué à bord d’un autre trois mats, le Cormoran, Il a beau n’avoir qu’un bras, il a une force colossale et un cœur d’or. Ses histoires sont également attrayantes, quand il narre les recherches d’un scientifique dont il a été le guide d’un savant, Gordon Grax, mort en mer pendant le voyage de retour. Il cherche à revendre divers objets aux filles du Pilar dans l’espoir de récolter assez d’argent pour repartir en Nouvelle-Zélande. Mais au lieu de pièces sonnantes et trébuchantes, il devient le garde-du-corps de ces belles face aux clients parfois trop éméchés et/ou violents. Onnamon, Joséphine, Lizzie, et surtout June vont écouter Tane leur raconter sa vie passée, ses origines et ses croyances… La suite dans la BD….

« Y a des marins qui boivent et reboivent aux dames… »

Dessin : Stefano Turconi

« Cet établissement de classe est doté d’un personnel dévoué qui saura vous faire oublier vos longs mois de confinement 😉 »
Merci Alan pour ton article, qui me fait bien voyager…
Les personnages ont l’air très attachants parce qu’en quelques mots tu parviens à nous les faire aimer et tu donnes envie de les découvrir plus amplement !!
les dessins sont somptueux, l’ambiance semble assez captivante
merci Alan pour cette suggestion; et un tout bon et tout beau dimanche à toi
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Heureux de te retrouver chère Corinne. Vive l’amour et les voyages! A bientôt sur ton blog. Bizh.
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Et recousu,
Merci Alan, je viens d’écrire un article qui entre en résonance avec les tiens, ça parle de la mer…
je t’embrasse fort
Corinne
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J’ai repéré. je vais le sea bientôt.
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