Pigraï Flair est un fervent défenseur de la diversité culturelle. Je vous présente le trio NES avec Nesrine Belmokh, chanteuse et violoncelliste franco-algérienne, Matthieu Saglio, violoncelliste, et David Gadea, percussionniste. J’ai été charmé par Nesrine, sa grâce, sa générosité, son sourire et sa voix magnifique, qu’elle chante en arabe, anglais ou en français. Nesrine dévoile les liens profonds et intimes qui peuvent exister entre divers courants musicaux : classique, jazz, et musique orientale en s’affranchissant des genres préexistants.
Présentation de NES par Nesrine Belmokh

Ahlam, extrait de l’album, 2017, La Buissonne studio (France). Vidéo Alex Baker Vocals & Electric Cello : Nesrine Belmokh Drums & Percussions : David Gadea Cello & Samplers : Matthieu Saglio
Nesrine & l’orchestre symphonique « Le divan Occidental Oriental »
Daniel Barenboïm, le Juif, aidé d’Edward Saïd, le Palestinien, appela, en hommage à Goethe, son orchestre symphonique « Le divan Occidental Oriental », qui réunissait chaque années 80 jeunes instrumentistes d’Israël et de Palestine dans le sud de l’Espagne, et qui comptait dans le pupitre des violoncelles, une certaine Nesrine. (Extrait Mumkin / le mur du son / André Manoukian / France Inter)
Le dernier poème de Goethe, en 1815 s’intitule le Divan Occidental-Oriental, en réaction aux déchaînements nationalistes qui naissent en Europe, Goethe écrit : « Les trônes se brisent, les empires tremblent, Sauve-toi ; va dans le pur Orient respirer l’air des patriarches ! » Pour Goethe, l’Orient est synonyme de raffinement, de tradition intacte et de profondeur.

Nesrine Belmokh, 36 ans, a grandi à Douai dans un univers baigné de musique arabo-andalouse avant de suivre une formation classique et s’ouvrir à de multiples genres musicaux.
La question identitaire

« La plupart des gens pensent que l’identité est une nature. Ils se trompent. L’identité est un projet, et ce projet est entouré d’une communauté. » / Tobie Nathan (*) , sociologue et ethnologue
« Je crois que la question identitaire existe chez tout le monde. Le jour où j’ai ressenti un soulagement, c’est celui où j’ai entendu le sociologue et ethnologue Tobie Nathan (*). J’étais en voiture, j’écoutais France Culture, j’ai failli avoir un accident. Ça a été une révélation. Dans « Bye bye », une de nos premières chansons, je cite plus ou moins Nathan. La question de l’identité, qu’elle soit musicale, personnelle, s’est posée et continuera de se poser dans ma vie, je le sais. Mon outil pour y répondre, c’est le projet qu’a été celui de NES, en tout cas à ce moment-là. NES et la communauté, qui est-ce ? C’est David, Matthieu, tous les gens autour de nous et le public, les gens qui nous écoutent. Cette communauté entoure ce projet et l’identité qui est la mienne aujourd’hui. » / Nesrine Belmokh (Interview Annie Yanbekian / france culture)
Coucou Alan, je viens de survoler ton article et pris quelques fractions de chaque vidéo car il est tard….mais comme Corinne, je vais me faire une véritable gourmandise pour demain en me délectant de cette voix inouïe, que je ne connaissais pas ! Vive le partage 🤗 et merci pour cette découverte sublime !!! Belle nuit 😘🌹
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Je trouve que l’orient est infiniment beau et fourmille d’artistes exceptionnels. La culture est mondiale et ne se limite pas à l’Europe…;)
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Etant née en Asie, comme je te comprends !!! L’art Asiatique déborde d’élégance, de pureté, de finesse, de créativité …. et j’en passe …la littérature, la poésie, le cinéma, le théâtre, la peinture, la sculpture, la musique, le chant … dans tous ces domaines, ils sont dans l’excellence ! Et de même dans bien d’autres pays ! Si nous n’avions pas l’art, que deviendrions nous ? 😉🌹
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Si je ne suis pas indiscret: tu es né dans quel pays en Asie?
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Au Vietnam à Hanoï 🤗
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