La mer va t’elle nous sauver ? L’entreprise bretonne Hemarina a développé des transporteurs d’oxygène issus de l’hémoglobine d’un ver marin, nommé arénicole. Sa molécule Hemo2life, qui possède une capacité oxygénante 40 fois supérieure à celle de l’hémoglobine de vertébrés, pourrait donc contribuer à sauver les malades victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë, caractéristique des cas graves du coronavirus. l’entreprise vient de proposer des milliers de dose à un comité scientifique et au gouvernement (voir article Les échos ci-dessous)
https://www.hemarina.com/

L’arénicole (de aréno = sable et cole = qui habite), Arenicola marina, souvent appelée « ver de vase » ou « ver noir », est un animal bien connu des pêcheurs qui le désignent de plusieurs autres noms locaux comme « chique », « buzuc », « buzin », etc.
C’est un ver annélide dont le corps est constitué d’une série d’anneaux successifs, appelés segments ou métamères. Chez l’arénicole ces métamères sont subdivisés en 2 à 5 annelets superficiels. Le ver appartient à la classe des annélides polychètes (de poly = plusieurs et chètes = soies) : les métamères de la partie la plus renflée sont munis de pieds ou parapodes garnis de soies plus ou moins rigides, mobiles, qui permettent à l’animal de prendre appui sur le support pour s’immobiliser ou se déplacer.