Leyla est une chanteuse humaniste et remarquable multi-instrumentiste classique, jazz et folk américaine installée en Nouvelle Orléans. Elle s’est approprié le violoncelle, qui est sa formation classique de base, dans un style bien à elle. Chantant en français, créole haïtien et anglais, Leyla McCalla joue aussi du banjo ténor et de la guitare.
C’est également, comme ses parents une personne qui se bat pour les droits humains inspirée en cela par Langston Hughes, poète, nouvelliste, dramaturge et éditorialiste américain qui lui a donné l’envie d’être une artiste.
Elle a sorti en 2019 un album « capitalist blues », protestataire et poétique qui réunit une pléiade d’artistes de Louisiane.
« On se sent tous enfermé dans une cocotte-minute dans ce pays » confie l’artiste. Inspiré par le climat sociopolitique divisé aux États-Unis et par les effets psychologiques et émotionnels du système, ce recueil de chansons originales couvre le large spectre musical de la Louisiane, allant du jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans au zydeco, en passant par le rara haïtien.
Biographie

Leyla Sarah McCalla (née le 3 octobre 1985) .
Les parents de Leyla McCalla sont nés en Haïti. Son père Jocelyn McCalla a été le directeur exécutif à New-York de la Coalition nationale pour les droits des Haïtiens de 1988 à 2006. Sa mère, Régine Dupuy, est arrivée aux États-Unis à cinq ans. Elle est la fille de Ben Dupuy, qui dirigeait Haïti Progrès, un journal socialiste haïtien basé à New York. La mère de Leyla a ensuite rejoint Dwa Fanm, une organisation contre les violences domestiques.
Leyla McCalla est née à New-York et a grandi dans le New Jersey. Adolescente, elle a vécu deux ans à Accra au Ghana. Après une année au Smith College, elle est entrée à l’Université de New York pour étudier le violoncelle et la musique de chambre. Elle a ensuite déménagé à La Nouvelle-Orléans où elle a joué dans les rues. C’est en jouant dans la rue qu’elle a attiré l’attention de Tim Duffy, le fondateur et directeur de la Music Maker Relief Foundation, qui l’a présenté au Carolina Chocolate Drops. Avec ce groupe, elle sera nominée aux Grammy Awards pour Leaving Eden
Elle joue du violoncelle, du banjo et de la guitare.

Son premier album, acclamé par la critique, Vari-Colored Songs est un hommage à Langston Hughes (poète, nouvelliste, dramaturge et éditorialiste américain du XXe siècle) qui comprend des adaptations de ses poèmes, des chansons folkloriques haïtiennes chantées en créole haïtien et des compositions originales. La première chanson qu’elle a écrite pour cet album, est Heart of Gold qui montre « une fenêtre sur la pensée Langston Hughes ». Leyla a choisi de dédier ce travail à Langston Hughes car selon elle « la lecture de son travail m’a donné envie d’être un artiste ».
Que d’émotion avec cette sublime musicienne. Sa voix est magnifique, merci Alan de mettre en lumière cette artiste de talent.
Bonne journée
Benjamin
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Oui Ben. Et puis ses parents et elle sont habités par une histoire. La leur et toute une descendance qui a souffert et qui transmet quand même du beau et de l’espérance. Toi aussi, belle journée.
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