L’effondrement positif, c’est envisager un autre monde, imaginer de nouvelles perspectives. S’alimenter autrement qu’aujourd’hui est enthousiasmant. Ne plus obligatoirement copier nos ancêtres, comme nous le faisons depuis des millénaires et surtout depuis le 20e siècle, va nous permettre d’inventer d’autres voies ou d’affiner des solutions existantes pour le bien-être de l’humain, de l’animal, pour une terre saine.
S’alimenter de façon non violente est et sera une véritable révolution. L’approche Vegan ou végétarienne, quand elle est abordée elle aussi de manière non violente,non caricaturale et non industrielle, permet de considérer autrement notre façon de nous alimenter.
Notre comportement actuel est globalement destructeur voire criminel. Par lui,
Nous infligons à nos agriculteurs et aux personnes qui travaillent dans des abattoirs des conditions de travail et d’environnement que nous ne souhaiterions pas pour nous même. La plupart du temps, ces personnes font ce travail par obligation, par pression ou transmission familiale. Franchement, découper du cadavre à longueur de journée ou répandre des produits chimiques cancérogènes sur des semences transgéniques est ce que c’est satisfaisant moralement ? Notre mode d’alimentation actuel est responsable pour un quart des gaz à effet de serre de la planète, de déforestation massive, d’appauvrissement et de pollution des ressources en eau, de cancers, d’addictions,…
Nous nous croyons modernes avec nos fast-food, nos confiseries pleines de colorants, nos pates à tartiner marketing avec leur 7o% d’huile de palme et de sucre,… alors que nous sommes en pleine décadence alimentaire, que de plus en plus de gens jeunes sont malades.
Nous savons aujourd’hui qu’il existe des variétés végétales très nombreuses, notamment pour l’apport en protéines. Cette diversité nous ouvre la voie vers des recettes plus appétissantes les unes que les autres, vers de nouveaux mets aux saveurs insoupçonnées, vers de nouveaux plaisirs des papilles.

Le respect animal à l’extérieur de nous doit aussi être mis en parallèle avec le respect de tous ces micro- animaux à l’intérieur de nous. Si nous mangeons mal, nous détruisons la flore et la faune que nous hébergeons alors que ces micro-organismes sont là pour nous aider. Chacun de nous est une planète qui abrite des millions d’espèces.

Demain , contrairement à ce que l’on nous fait croire, il sera possible de nourrir 10 milliards d’habitants, si nous évoluons vers un nouveau système alimentaire qui peut être enthousiasmant (il n’y a pas que le tofu ou les patates à explorer !).
De toute manière, nous n’avons et nous n’aurons plus le choix. Notre planète et nos organismes ont leurs limites.
Envisager ce changement de façon positive peut être le début d’un changement de comportement, la perspective d’un avenir alimentaire multiple, varié, qui reste convivial.
Cet effondrement dont on nous parle est non seulement nécessaire mais plein de belles perspectives et de changements à venir.
Belles perspectives …c’est à voir ! Pour bcp la fin du monde a déjà commencé et nous restons confits dans nos comportements collectifs irresponsables même si bcp ont individuellement commencé à changer j ai bien peur qu’il ne soit trop tard
J’aimeJ’aime