Attention grosse pépite ! Une voix à fleur de peau. Une soul fragile, intimiste, sensuelle qui vous vise en plein cœur . Ce français, parisien de 26 ans d’origine syrienne est capable d’embraser les sens en faisant frémir jusqu’aux peaux les plus dures. Ce n’est pas pour rien que son 1eralbum s’intitule The Love Album. C’est un pur shot d’amour. Dans le rythme et dans l’attitude, Il y a aussi du Prince et du Mickael Jackson en lui. Attention ! A suivre de très , très près !
Adam Naas semble être guidé par l’intuition de sa propre nature. Sa passion pour le chant a débuté très tôt pour une raison à l’apparence simple :
« C’était quelque chose qui me calmait beaucoup quand j’étais petit. J’avais tendance à être un peu violent et la musique était une manière de m’aider un peu, une sorte d’échappatoire. C’était le seul moment où j’avais l’impression d’être une personne. »
Sa première claque ? Cinématographique et musicale : il visionne Sister Act 2 et voit pour la première fois la chanteuse Lauryn Hill qui chante, derrière un piano, alors qu’elle n’a que 18 ans, et démontre ses talents vocaux : « Elle m’a fait péter un cable, c’est ma base musicale ».
Parmi ses influences (Etta james, Al Green…) la plus grande est Sam Cooke, avec son titre A change is gonna come sorti en 1964. Une claque. “Je me suis dit que si je devais faire de la musique, ce serait avec la même intensité et la même honnêteté.” .
« Les voix, ça me fait me taper la tête contre le mur, pleurer et rire en même temps, alors, pour ça, je dirais Ella Fitzgerald avec And Her Tears Flowed Like Wine, Wynona Carr, Lauryn Hill, Amy, Brittany Howard de Alabama Shakes, Sam Cooke et Etta James, bien sûr.
Pigraï ' Flair / La culture a du sens 