Quand la chine s’éveillera, le monde tremblera… de joie. L’occident voit la chine comme le plus grand pollueur du monde, producteur de produits peu utiles que… nous consommons impulsivement. La chine fait pourtant preuve d’une créativité et d’un engagement exemplaire en trouvant des innovations pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle est devenue la plus grande productrice mondiale d’énergie renouvelables. Sa grande force est sa capacité de réaction rapide grâce à l’engagement de ses habitants.
La Chine a été confrontée à de sérieux problèmes tels que le changement climatique, la surpopulation ainsi que la pollution de l’air et des rivières. La révolution verte mise en pratique lui a permis de renverser la situation en peu de temps.
Les objectifs visés par la Révolution verte en Chine
La Chine est reconnue en tant que plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde en 2007. L’objectif de la Révolution verte a été de réduire la pollution au minimum. Plus précisément, les Chinois s’étaient promis de diminuer la consommation d’énergie de 20 % d’ici 2012. Pour ce faire, la Chine a envisagé d’augmenter l’utilisation des énergies renouvelables de 10 %. Le défi était aussi de créer des réserves naturelles sur 16 % du territoire chinois. Les objectifs de la Révolution verte en Chine sont très ambitieux. Pour faciliter la tâche, l’État a multiplié les lois et les actions pour mieux protéger l’environnement. Il a fallu règlementer non seulement les énergies renouvelables, mais aussi la pêche et l’économie du recyclage.
Les techniques mises en œuvre pour la Révolution verte
La Chine n’a pas hésité à recourir à de hautes technologies pour corriger les graves problèmes de l’environnement dont elle est victime. Elle a donc envisagé des solutions beaucoup plus écologiques telles que la conception d’énergie éolienne. Il a fallu remplacer les anciennes centrales à charbon par des centrales électriques performantes. La collaboration avec des partenaires étrangers était indispensable afin de trouver des solutions efficaces et durables. Elle a aussi mis en place une lutte contre les épidémies animales. Pour purifier l’air, la Chine a ordonné la reconversion en forêts originelles de quelques champs. Le gouvernement a pris des mesures strictes sur la régulation des cours d’eau. L’utilisation de l’énergie renouvelable est toujours très bénéfique pour l’environnement. C’est pourquoi l’installation des panneaux solaires sur 110 milliards de m² a été réalisée. Pas étonnant que la Chine soit devenue le premier producteur d’énergie solaire à travers le monde.

La Chine est reconnue pour la multiplicité de sa population qui représente 20 % de la population mondiale. Son plus grand défi est maintenant de nourrir toutes ces personnes. Le problème est que la Chine ne dispose que 7 % des terres arables dans le monde, ce qui est insuffisant pour nourrir ses 1,4 milliard d’habitants. Ainsi, il a fallu mettre en œuvre un plan anti-famine sur la période 2011-2016. L’objectif est de développer de nouvelles habitudes chez les agriculteurs pour mieux préserver l’écosystème et pour améliorer la productivité des terres. Tout ceci est établi pour assurer une meilleure alimentation pour la population. À cause de l’utilisation intensive des engrais chimiques, les terres sont détruites. C’est pourquoi la nouvelle révolution verte chinoise se concentre sur l’utilisation des engrais bios.
Un plan sérieux
En septembre 2013, le Conseil d’État, la plus haute instance du gouvernement chinois, a annoncé son Plan d’action pour la prévention et le contrôle de la pollution, qui prévoit notamment 10 mesures pour réduire la pollution de l’air d’ici 2017 et une surveillance beaucoup plus serrée des entreprises et des autorités locales. En mars 2014, le premier ministre, Li Keqiang, a déclaré aux membres de l’Assemblée nationale populaire que la Chine était entrée en guerre contre la pollution. Le mois suivant, le pays a réformé, pour la première fois depuis 1989, sa Loi sur la protection de l’environnement.
Le contrôle des émissions atmosphériques industrielles.
C’est la priorité absolue des autorités à court terme. Les équipements de traitement et de mesure des émissions d’oxydes de soufre et d’azote sont très demandés, mais la concurrence locale est forte.
Le traitement des eaux.
Dans ce pays où l’eau du robinet n’est potable nulle part, le 12e Plan (2011-2015) prévoit la construction de 3 000 usines d’assainissement des eaux et 319 milliards de dollars d’investissements pour contrôler les rejets ainsi que traiter l’eau et les boues d’épuration. Les multinationales du traitement de l’eau, comme Vivendi, occupent déjà le terrain dans les mégalopoles chinoises. Mais le pays compte plus de 650 villes de plus de 100 000 habitants…
Le traitement des sols contaminés.
Quelque 100 000 installations industrielles ont fermé leurs portes de 2001 à 2009. En 2014, le gouvernement a annoncé que plus de 10 % des terres agricoles sont gravement contaminées par des pesticides et métaux lourds, et a lancé un ambitieux plan d’action pour la réhabilitation des sols. Peu d’entreprises chinoises ont ce savoir-faire.
Le boum de l’énergie distribuée.
Le gouvernement chinois encourage fortement toute production d’énergie destinée à être utilisée sur place, par une usine par exemple. Même si les entreprises chinoises dominent le marché des panneaux solaires, il y a de la place pour d’autres formes d’énergie distribuée (biomasse, petite hydroélectricité…) et pour les technologies de réseaux intelligents.
Les bâtiments verts.
Pour le gouvernement chinois, l’urbanisation est synonyme de développement et de modernisation du pays. Il prévoit que d’ici 2020 plus de 100 millions de personnes déménageront en ville. Or, les bâtiments, immeubles d’habitation et espaces commerciaux et institutionnels sont souvent mal isolés et consomment déjà le cinquième de l’énergie du pays. Résultat, un grand chantier de construction écologique s’amorce, avec l’instauration de normes écoénergétiques plus sévères pour tous les nouveaux bâtiments. Diverses grandes villes, comme Shanghai, ont aussi lancé des plans de remise à niveau des immeubles existants. Mais les investisseurs restent prudents, car le financement public pour l’écoconstruction reste peu clair.
Les transports écologiques.
Le nombre de voitures en Chine est passé de 5,3 millions à 136 millions de 1990 à 2013, d’où une congestion et une pollution croissantes. Objectif : 5 millions de voitures électriques sur les routes en 2020. La demande est aussi forte du côté du transport en commun, tant pour la mise au point de nouveaux véhicules que pour les systèmes de gestion du trafic.

La gestion des déchets solides.
La Chine accuse pour l’instant un retard très important sur les pays occidentaux dans le domaine du traitement et du recyclage des déchets solides — et la quantité d’ordures ménagères devrait plus que tripler d’ici 2030, pour atteindre deux fois celle des États-Unis ! Actuellement, moins de 80 % des déchets domestiques sont enfouis, incinérés ou traités autrement. On estime que, juste dans les environs de Pékin, il existe plus de 1 000 grands dépotoirs illégaux.
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup Angelilie pour vos remarques très positives. J’envisage bientôt un voyage onirique pour visiter votre univers. A bientôt.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai visité votre blog. Ce que j’aime le plus, ce sont vos créations (Photos et dessin). Finalement, dans un blog, ce qui est important, c’est ce que la personne veut communiquer. Je trouve que vous avez du potentiel en dessin et que vos portraits sont beaux. Ils ont un style, une ligne qui vous est propre.
J’aimeAimé par 1 personne