Canine

La première fois que l’on entend Canine, on ne sait pas qui chante : une femme ? Un homme ? Une chorale gospel ? La créature de Roswell et sa sœur ? Et ce n’est pas le troublant et touffu Twin Shadow (ep), récemment sorti d’on ne sait quelle cérémonie de sorcières, qui va éclaircir les doutes et mystères de cette musique sans âge, sans sexe, sans famille. Quand on finit par rencontrer Canine, Magali dans le civil, elle détaille ce rapport maniaque au chant : “J’ai fini par atteindre une vérité dans la voix, elle rassemble tous les gens qui vivent, dialoguent et se chamaillent dans ma tête.” Ce plaisir du chant, de la note fugueuse, insoumise, Canine en connaît l’origine : un rêve. Elle qui travaillait, malaxait son chant depuis des années, plusieurs heures par jour, atteint un état de félicité, de sérenité. Cette nuit-là, dans son rêve, elle décroche une note “très ample et très agréable”. Et dans son sommeil, elle se visualise vomissant des vagues. “Je me suis réveillée et j’ai su que je savais chanter. Que j’étais libre.”

La version live Ventimiglia sur Taratata est très dynamique avec ensemble violons et percussions montre le potentiel scénique du groupe (chorégraphie, lumière,…)

https://mytaratata.com/taratata/533/taratata-ndeg533-avec-m-james-morrison-tom-walker-canine-muse

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